Spéléologie : La Grotte Des Eaux Chaudes En Vallée D’ossau.
Grotte Des Eaux Chaudes De
Grande Grotte des Eaux-Chaudes Spéléologie L'exploration de la Grande Grotte des Eaux-Chaudes a commencé en 1907 par Martel, puis par De Joly dans les années 30, puis par la SSP Bordeaux à partir de la fin des années 50 et enfin par l'ASPLF (Libourne) dans les années 90 (toujours en cours). Source Cette cavité est l'une des plus visitée des Pyrénées par des spéléologues. Cent ans d'exploration au compteur ont permis de découvrir 13 km de galeries et de les remonter sur 800 m de dénivelée dans une eau glaciale à 4°. C'est colossal! En 1952 la rivière est captée à 800 m de l'entrée et amenée par un canal souterrain puis une conduite forcée à l'usine électrique de Miègébat. ''Source ogeurandonne" Situation Ce réseau est constitué d'une grande faille qui traverse d'est en ouest le massif calcaire que dominent le pic de Cezy et les pics des Arcizettes, au sud de Lauruns dans les Pyrénées Atlantiques. Historique Un siphon (120m;-10) situé à 1650 m de l'entrée naturelle avait stoppé la découverte de la grotte jusqu'en 1981, année où le siphon avait été franchi par JP Caldier et bernard Parodi.
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La « cava de la Mounereiras » (la grotte aux fées), comme l'appelaient les Ossalois, devint au XIXe une curiosité très visitée. L'enthousiasme d'Eugénie incite à équiper la grotte de pontons, murets, passerelles et parapets pour en faciliter la visite sans danger. Au début du XXe siècle, elle sera même éclairée! C'est peut-être ici qu'en 1866, le jeune Edouard Alfred Martel (père de la spéléologie moderne) a attrapé le virus de l'exploration souterraine. En effet, alors qu'il était seulement âgé de 7 ans, ses parents l'amenèrent dans cette grotte pour effectuer la visite touristique. Longtemps il est resté sur le sentier quelques traces éparses d'une guérite qui servait pour faire payer le droit d'entrée... Seconde salle grandiose Autre surprise à l'intérieur: ici l'on ne descend pas sous terre, on remonte sous terre! Pas après pas, on découvre plusieurs concrétions intéressantes: stalactites, stalagmites, draperies, cascades de calcite, gours, et dans la rivière des vasques aux contours parfaitement arrondis, aux eaux claires dans lesquelles baignent des galets, beaux comme des pierres précieuses.
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Origine des bains et des thermes romains Appréciées du peuple romain, les bains et les thermes faisaient partie de la vie quotidienne. La pratique des bains suivait un parcours rituel. Dans le vestiaire, ou apodyterium, il fallait se dévêtir puis, nu ou ceint d'un linge noué autour de la taille, on entrait s'asseoir dans la salle tiède, appelée tepidarium; salle dont la température était de 25 à 30°C avec un taux d'hygrométrie de 20 à 40% permettait de commencer à transpirer. Si l'établissement en était pourvu, on pouvait continuer dans des salles encore plus chaudes, soit à chaleur sèche, soit à chaleur humide, pour terminer dans le caldarium; salle où régnait une température de 55°C pour une hygrométrie de 80%. Dans cette pièce, les baigneurs pouvaient aller et venir entre deux extrêmes: soit s'asperger d'eau et se frotter le corps dans une des deux grandes baignoires d'eau chaude maintenue à 40°C, soit s'approcher d'une vasque où coulait en permanence de l'eau froide. Pour finir, soit on revenait dans la salle tiède, soit, sans transition on passait dans le frigidarium pour plonger et nager dans une piscine d'eau fraiche.
Nous prévenir en cas de spécificités médicales; Pique-nique facile à transporter; Pour après l'activité: un change complet, petit en-cas et de l'eau. " Une ambiance à couper le souffle, au coeur profond de la Vallée d'Ossau...