July 31, 2024

L'action en complément de part, dite lésion N otre cabinet d'avocats intervient en matière d'action en complément de part. Nos avocats et juristes spécialisés interviennent, en conseil comme en contentieux, afin de défendre nos clients et s'assurer que leurs droits soient protégés. Les principes de l'action en complément de part « Lorsque l'un des copartageants établit avoir subi une lésion de plus du quart, le complément de sa part lui est fourni au choix du défendeur soit en numéraire soit en nature. Pour apprécier s'il y a eu lésion, on estime les objets suivant leur valeur à l'époque du partage. L'action en complément de part se prescrit par deux ans à compter du partage ». Ainsi s'exprime l'article 889 du code civil. C'est une règle plus importante qu'il n'y paraît. D'une part elle est d'ordre public. Ce qui signifie que les héritiers ne peuvent y renoncer à l'avance. Elle est en réalité destinée à protéger des héritiers trop complaisants. Ils auraient accepté pour différentes raisons que leurs droits soient minorés.

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Qu'est-ce que la lésion? Aux termes de l'article 889 du Code civil, « lorsque l'un des copartageants établit avoir subi une lésion de plus du quart, le complément de sa part lui est fourni, au choix du défendeur, soit en numéraire, soit en nature. Pour apprécier s'il y a eu lésion, on estime les objets suivant leur valeur à l'époque du partage. L'action en complément de part se prescrit par deux ans à compter du partage ». Un copartageant est lésé si la valeur de son lot (c'est-à-dire l'ensemble de ses attributions) représente moins de 75% de ce à quoi il avait droit sur la masse totale à partager, en raison d'une sous-estimation manifeste d'un ou plusieurs des biens de la masse à partager. Une plus-value née postérieurement au partage en raison de l'évolution du marché immobilier ne caractérise pas nécessairement l'existence d'une lésion, dès lors que la valeur du bien retenue dans le partage était la valeur vénale du bien ou des biens, c'est-à-dire une valeur équivalente au prix de vente que le jeu de l'offre et de la demande aurait pu permettre d'obtenir à la date du partage.

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Il faut savoir que le recours à un expert n'est pas obligatoire en matière de partage. La lésion peut également avoir pour origine une erreur dans la liquidation déterminant la masse de partage et vos droits. Des situations plus complexes peuvent intervenir, c'est notamment le cas dans lequel des partages partiels sont faits. La présence d'un avocat vous sera particulièrement très utile dans ce cas, car l'évaluation de la lésion peut se faire différemment selon votre situation. Comment mettre en œuvre l'action? L'avocat saisira dans les délais impartis le tribunal compétent et dirigera la demande de complément de part contre les autres copartageants. En effet, l'objectif étant de rétablir l'égalité du partage, l'action doit viser tous les copartageants. La preuve de la lésion est laissée à la libre appréciation du juge. Le mode de preuve de la lésion est libre, mais afin d'optimiser vos chances de succès, il vous est fortement conseillé de vous faire épaulé par un avocat pour préparer votre dossier.

Action En Complément De Partage

A ne pas confondre avec l'action en partage complémentaire qui concerne la situation dans laquelle un bien du patrimoine du défunt a été omis dans la masse à partager. Dans certains cas, la distinction n'est pas facile, l'avocat pourra engager l'action adéquate pour vous. Comment est sanctionnée la lésion? Votre avocat pourra vous aider à agir contre le partage (qu'il soit partiel, global, judiciaire ou encore amiable) s'il existe une lésion « du plus du quart ». C'est le cas lorsqu'en tant qu'héritier, vous avez reçu un lot tellement inférieur à ce que vous auriez dû recevoir qu'il n'atteint pas les trois quarts de vos droits dans la succession. Pour être caractérisée, la lésion n'exige ni la preuve de fraude, de violence ou de manœuvres dolosives, ni même l'existence d'une erreur d'appréciation. La lésion peut soit venir d'un mauvais allotissement, soit d'une mauvaise évaluation des biens au jour du partage. La mauvaise appréciation des biens est le plus souvent en pratique l'origine d'une lésion.

Pour mémoire, l'article 1078 du code civil dispose que: « Nonobstant les règles applicables aux donations entre vifs, les biens donnés seront, sauf convention contraire, évalués au jour de la donation-partage pour l'imputation et le calcul de la réserve, à condition que tous les héritiers réservataires vivants ou représentés au décès de l'ascendant aient reçu un lot dans le partage anticipé et l'aient expressément accepté, et qu'il n'ait pas été prévu de réserve d'usufruit portant sur une somme d'argent ». L'action en réduction de la donation-partage permettra, par exemple, de demander à ses cohéritiers mieux gratifiés dans l'acte de partage, de reverser à l'héritier lésé soit une partie des biens qu'ils ont reçus soit une soulte, c'est-à-dire une somme d'argent destinée à équilibrer les lots et compenser les disparités. La contestation ne pourra être faite qu'au décès du donateur. Toutefois, si la donation-partage a été " conjonctive " c'est à dire consentie aux enfants par les deux parents, aucune contestation ne pourra être formulée avant le décès du dernier parent (article 1077-2, alinéa 2 du code civil).

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