July 31, 2024

Artiste: David Bailly (1584 - 1657) Titre: Autoportrait avec symboles de vanité Date: 1651 Technique: Huile sur bois Dimension: 90x122cm Localisation: Stedelijk Museum, Leyde ( Pays Bas)

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Œuvre [ modifier | modifier le code] Pendant longtemps, David Bailly s'est consacré au dessin de portraits. Ses têtes et bustes sont parfois extrêmement soignés et détaillés, mais parfois, comme c'est le cas ici, il semble que l'on ait affaire à un croquis. Le visage, par exemple, est dessiné avec précision mais les traits du cou semblent simplement suggérés. Cela donne une certaine tension au dessin, effet accentué par la lumière. Il semble que Bailly dessinait à la lueur d'une chandelle. La technique utilisée est typique du dessin destiné à la gravure. 1625: Autoportrait [ 1], au Rijksmuseum, à Amsterdam. 1629: Portrait d'une femme [ 2], au J. Paul Getty Museum, à Los Angeles ( Californie). 1641: Portrait d'un homme, peut-être un botaniste [ 3], au Metropolitan Museum of Art, à New York 1651: Vanité aux portraits, huile sur panneau, 89 × 122 cm, Musée municipal de Leyde, Leyde [ 4] Notes et références [ modifier | modifier le code] Annexes [ modifier | modifier le code] Bibliographie [ modifier | modifier le code] Rembrandt et son temps, catalogue d'exposition ( Europalia 71), Bruxelles, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, 1971, p. 18.

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Détail, flûte Détail, portrait du bouffon jouant du luth, dans Autoportrait avec symboles de vanités, David Bailly Bouffon jouant du luth de Frans Hals, 1623, 70 x 62 cm, Musée du Louvre. La sculpture est aussi représentée avec la Bacchante et le Saint Sébastien, ainsi que l'est la littérature avec les livres empilés et les rouleaux de papier. Par ces multiples détails, Bailly se présente comme un érudit et un fin connaisseur des arts. Détail, Saint Sebastien Détail livres et Bacchante Détail, rouleau Mise en scène des objets: Comme vous le remarquez déjà, la composition de ce tableau est soigneusement pensée: chaque objet trouve sa place malgré une accumulation débordante. Mais rien d'étonnant quand on sait que Bailly était reconnu pour ses natures mortes, en son temps. En effet, il savait parfaitement construire un tableau et mettre en valeur ces éléments immobiles, comme il le montre ici, en se la jouant metteur en scène d'un foutoir organisé! D'ailleurs, le rideau drapé dans le coin à gauche du tableau, rappelle celui du théâtre et la lumière est travaillée de façon à éclairer subtilement les objets de la table, puisqu'elle semble provenir de l'angle droit du tableau.

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Le peintre hollandais David Bailly est considéré comme un des maîtres du genre de la nature morte. Cette composition mélange le réel et l'imaginaire, le portrait et la nature morte, le tableau dans le tableau. À gauche du tableau, un jeune homme assis nous regarde. Il tient d'une main une baguette qui pourrait servir à nous montrer ce qui l'entoure mais qui est aussi l'attribut du peintre. Ce jeune homme, c'est le peintre lui-même. Il s'agit donc d'un autoportrait. Mais quelque chose n'est pas cohérent. En effet, Lorsque Bailly a peint ce tableau en 1651, il était âgé de … 67 ans! L'artiste s'est donc représenté dans sa jeunesse. Mais le cœur du tableau est ce que Bailly, jeune, tient dans ses mains: le portrait d'un homme plus âgé, dans la même position que lui, posé sur une table. Il s'agit d'un second autoportrait du peintre, plus âgé, en fait à l'âge où l'artiste a peint cette œuvre, à 67 ans. Bailly s'est donc représenté deux fois dans son œuvre. C'est un double-autoportrait. Le thème de ce tableau est donc le temps qui passe.

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L'esthétique de l'interface est peu agréable par sa couleur beaucoup trop criarde pour être appréciée et nous ne pouvons accéder aux différentes rubriques que par un code d'accès. J'ai réussi a trouvé l'article en question uniquement par l'intermédiaire du moteur de recherche Google. *** Cet autoportrait comporte plusieurs nom: Vanité au portrait, Vanité, nature morte avec portrait d'un jeune peintre. C'est une huile sur bois de 1651 par le peintre néerlandais David Bailly né en 1584 et mort en 1657 à Leyde (actuels Pays-Bas), non loin de la région d'Amsterdam. Elle est actuellement exposé au Stedelijk Museum de Leyde. Leyde est à l'époque une ville concurrente d'Amsterdam sur le plan économique et celui de la production artistique. David Bailly a été portraitiste à Amsterdam. Souvent dans ses portraits sont mis en scène des natures mortes ayant pour objet une vanité. C'est à la suite de son Grand Tour de l'Europe qu'il peigna fréquemment des natures mortes et des vanités. Une mise en abîme.

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). Ainsi, il faudrait voir dans ces objets des allégories du temps qui passe, du corps qui vieillit et qui se meurt. Plusieurs échéances sont d'ailleurs explicitées: la fumée de la bougie qui vient de s'éteindre, le verre à moitié plein, les bulles de savon sur le point d'exploser, le sablier dont le décompte touche presque à sa fin, les fleurs qui viennent d'éclore puis celles coupées sur la table et, enfin, le crâne fissuré et renversé. Les portraits: Une question persiste pourtant: pourquoi tant de portraits dans cet autoportrait? Revenons sur la feuille dépliée (certainement par hasard, n'est-ce pas? ) au premier plan à gauche du tableau. Dessus y-est écrit en latin « Vanitas vanitatum et omnia vanitas », phrase tirée du livre de l'Ecclésiaste, et qui signifie, « Vanité des vanités, tout est vanité ». On apprend également, en dessous de la signature de Bailly, que le tableau a été réalisé en 1651. Le problème est qu'à cet époque, l'artiste avait 67 ans et non pas la trentaine, comme nous le laissait penser la personne assise à droite du tableau.

Les artistes réalisent souvent leur autoportrait, asseyant ainsi leurs qualités techniques. Afin qu'on les reconnaisse pour leur statut, ils se représentent généralement dans leur atelier, pinceau à la main et face à une toile, comme l'a fait Cézanne. Cézanne, Autoportrait, 1885-1886. Huile sur toile, 92, 5 x 73 cm Collection Buhrle, Zurich. Or, Bailly ne passe pas par ce système d'identification: une palette est bien accrochée au dessus de lui, mais elle semble encore neuve. La baquette que tient l'artiste, quant à elle, semble d'avantage placée ici pour diriger notre regard vers l'inscription en bas à gauche du tableau, que pour signifier une qualité de créateur. Ainsi, si le sujet n'était pas l' autoportrait, rien ne ne permettrait d'identifier clairement le statut de l'artiste. Pourtant, il existe bien d'autres éléments qui se rattachent à l' art et à la culture. Les premiers sont ceux liés à la musique: une flûte est cachée derrière le petit cadre sur la table, et le portrait au-dessus de la palette représente le Bouffon jouant du luth de Frans Hals.

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