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Cette préparation est la nourriture des paysans qui la mangent « en pièces » avec du fromage ou du petit lait salé. Avec la culture du maïs dans nos régions, le millas, à partir du XVIII e siècle, se fait aussi à la farine de maïs parfois mélangée avec du froment ou de l'orge. En 1796, Grasset de Saint-Sauveur observe chez les paysans aquitains: "leurs ustensiles de cuisine consistent dans un ou deux poêlons, qui leur sert à frire leur lard et à faire des cruchades, pâte frite avec de la farine de blé d'Inde ou de millet". En 1812, dans un ouvrage consacré au maïs, Antoine-Augustin Parmentier précise, pour le Sud-Ouest, que la bouillie de maïs se mange chaude, refroidie, grillée ou frite. Millas au chaudron paris. Elle constitue « une partie de la nourriture des habitants de la campagne. Ils y font entrer tantôt du lait ou du beurre, tantôt de la graisse d'oie ou de porc ». On découpe la millasse ou cruchade en tranches plus ou moins épaisses pour les faire « chauffer sur le grill ». On peut conserver cette préparation plusieurs jours: 5 à 6 jours quand elle est faites à la graisse; un peu moins quand elle est faite au lait.
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Gens d'ici Le Millas, le pain du Lauragais L'image du millas est fortement liée à celle du Lauragais. Ce pain du pauvre, comme on l'appelait autrefois est aujourd'hui devenu un met que l'on prépare à l'occasion des fêtes traditionnelles du Lauragais. Couleur Lauragais a rencontré Paul Armengaud, propriétaire du moulin de la Jalousie à Belpech dans l'Aude, qui nous livre la recette de ce fameux millas. Millas au chaudron blanc. Le nom millas tire son origine de la millio, farine réalisée à base d'une espèce de maïs particulière constituée de grains et d'épis rouges mais dont la farine est blanche. Le milla a traversé les âges et est aujourd'hui réalisé à base de farine d'un maïs plus traditionnel. Il reste l'un des aliments basiques des paysans du Lauragais du début du siècle. Les trois ingrédients de base sont l'eau, la farine et le sel mais le succès de la recette tient essentiellement dans la répartition de ces différents ingrédients. Lorsqu'il prépare le millas pour les fêtes locales, Paul mélange pas moins de 30 litres d'eau, 15 litres de farine (soit à peu près 7, 5 kilos) et 8 cuillères à soupe de gros sel dans un grand chaudron en cuivre.
- Laisser refroidir. ANNEXE Témoignage extrait du journal tarnais « Sur le banc » n° 15, 1° semestre 2008 La parole aux résidents. Le Millas « Je me souviens, chez nous, on faisait du Millas. C'était bon, on se régalait… On mettait de l'eau à chauffer dans une marmite ou un chaudron sur le feu dans la cheminée. On y mettait un peu de sel. Lorsque l'eau était chaude, tout en remuant avec une palette en bois, on versait la farine de maïs en pluie. Il ne fallait pas faire de grumeaux. La pâte s'épaississait. C'était dur à remuer, il ne fallait pas s'arrêter car elle risquait de brûler. Pour la cuisson, cela dépendait du feu. Recette millas du mas d'azil (ariège) - Marie Claire. On avait l'habitude, on le voyait, on le sentait. Lorsque la pâte était cuite, on mettait un torchon sur la table, sur lequel on versait la préparation qui en refroidissant devenait ferme. Parfois, on le mettait dans des assiettes creuses, tout dépendait de la quantité. Une fois figé, on le mangeait en remplacement du pain, ou on coupait des tranches fines que l'on faisait frire à la poêle avec un peu de sucre.