August 1, 2024

Cet été, vous pouvez aussi retrouver sur France Inter les quarante épisodes d'une autre série écrite par Bertrand Dicale sur les chansons de la Première Guerre mondiale, Carnet de chants 1914-1918 En juillet et août dernier, nous avons passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d'amour de la chanson. Tout l'été 2016, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chanson, exploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d'été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson française, coédité par Plon et franceinfo. Summertime c est lui aussi le site. Pour les professeurs, lycéens et collégiens, franceinfo et l'Éducation nationale ont créé ensemble un site où vous pouvez trouver une centaine de chroniques sur des chansons chargées d'histoire, Ces chansons qui font l'histoire. Vous pouvez aussi retrouver les quarante-neuf épisodes de notre série de l'été 2014 sur France Info, consacrée à la chanson pendant la Première Guerre mondiale, La Fleur au fusil.

Summertime C Est Lui Aussi Film

Mais ce n'est finalement qu'un détail, qui n'enlève rien au côté touche-à-tout de son auteur. C'est en assistant à un atelier de "spoken word" (centré sur l'écriture de poèmes et leur mise en voix) que Carlos Lopez Estrada a une révélation. Comme il l'explique dans le dossier de presse, les vingt-cinq artistes présents ce jour-là ont en effet su mettre des mots sur des questions qu'il se posait. Et il leur a proposé de participer à un projet de fiction dans lequel leurs textes permettraient d'explorer leurs rapports respectifs à la Cité des Anges. Dans sa manière de mettre en scène des minorités en musique sous un soleil de plomb, Summertime ressemble au premier abord à un pendant situé à Los Angeles du new-yorkais D'où l'on vient, sorti il y a quelques mois. S'il y a des similitudes dans les thèmes, le film de Carlos Lopez Estrada se démarque de celui de Jon M. Summertime c est lui aussi film. Chu dans sa forme. Encore plus chorale, avec des séquences qui tiennent davantage du slam que de la comédie musicale classique, et une allure globale de mosaïque.

De soiffards libidineux en proxénète déprimé, de fonctionnaires dépassés en flics violeurs, son parcours kafkaïen est prétexte à une peinture sans appel de la Russie d'hier et d'aujourd'hui. La suite après la publicité Le pays va mal, on l'aura compris: l'Ukrainien Sergei Loznitsa ("Dans la brume") nous l'assène durant deux heures vingt-trois, écrasant sa petite bonne femme mutique, et le spectateur avec, sous une suite d'imposants plans-séquences, tableaux désespérés et ricanants qui cochent toutes les cases du folklore local. -50% la première année avec Google En choisissant ce parcours d'abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d'un cookie d'analyse par Google. L'âme russe a bon dos: quel pensum! [Summertime] Le standard et sa petite histoire • Billets • Zeste de Savoir. Même l'échappée onirico-fellinienne du dernier quart d'heure vire à l'état des lieux démonstratif. C'est du cinéma de festival (il était en compétition officielle à Cannes cette année) dans ce qu'il a de plus daté. Nicolas Schaller
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