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L'œuvre ECRIRE par l'auteur Claude Thuau, disponible en ligne depuis 9 jours et 19 heures - Pour écrire il faut parti - Short Édition Pour écrire il faut partir, s'envoler, ne plus sentir le réel, laisser advenir des mondes imaginaires ou les images, le ressenti, les sensations qui se transforment en textes, en sonorités, en rythmes, en rimes. Écrire c'est franchir la porte qui ouvre vers ces mondes flottants souvent embrumés. Seule la main qui écrit est reliée au réel. Écrire c'est déchirer ces voiles mais coudre des morceaux d'espace, tisser, relier quasi spontanément ces univers fantasques, fantastiques, allégoriques qui circulent comme des lambeaux de nuages. Écrire c'est s'évader du matériel, du quotidien. C'est ouvrir des vannes, un tunnel où circulent plein d'idées, de l'imaginaire, des images, des mots, des sonorités, des incongruités quelquefois. C'est entamer une partie de billard des sens, à trois bandes ou même plus. Nouvelles fantastiques courtes en ligne de x2hal. C'est laisser venir, laisser sourire, laisser reposer, lâcher prise.
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Écrire c'est un désir couché en bleu ou noir ou autre sur du blanc, du jaune ou que sais-je? C'est une pulsion d'éjection, un accouchement de désir, une naissance de plaisir. Écrire c'est poser des mots. Et là, c'est juste l'aventure qui commence: tu pénètres dans la grande forêt des mots. Les idées sont des feuilles mortes qui s'entassent, qui crissent en se frottant, s'arrondissent au chuchotement, s'entassent, s'enlacent, s'entrelacent, s'étouffent pour mieux ressortir. Nouvelles fantastiques courtes en ligne des. Et puis quand on lit, quand on relit, il y a le bruissement de tous ces mots qui s'entrechoquent qui couvre tous les autres bruits, les dissout, les relègue au trente-sixième dessous, les écrase en les rendant insignifiants: la cohue des mots prend le pas sur la cohue de la vie. Écrire c'est buter. Et raturer. Et recommencer. Encore et encore. Encore et toujours. Toujours et encore. Et puis les mots passent par le corps, par le souffle, par les épaules, les bras, les doigts jusqu'au sang qui bat pour s'écouler, jusqu'au bout du stylo.
Écrire c'est violent. C'est hacher, couper, tailler, triturer, morceler, écrêter, décréter, mais une fois tout déchiqueté, c'est assembler, renouer, relier, recoller, rapprocher. A défier le diable, à faire cracher le stylo, on y laisse la peau et les os. Mais au bout, au bout du bout, peut-être, sûrement, un texte, quelques lignes éphémères dont on n'est pas peu fier mais qui déjà parlent d'hier. Vous aimerez aussi! Nouvelles Allô Imposture Caroline Parizy Nissim Une chose m'agace profondément: c'est lorsque quelqu'un parle d'un film que je n'ai pas vu. Je prends, certes, un air intéressé, voire amusé face à mon interlocuteur. Mais la... Ranitidine, medecin generaliste à St trivier de courtes : Rendez-vous en ligne et téléconsultation - Lemedecin.fr. [+] Nouvelles Lettre à David Bowie Ariane S. À Monsieur David Bowie, constellation du Dauphin (juste à gauche après Altaïr). Cher David, Y aurait-il une lueur d'espoir après votre départ pour l'autre monde? L'espoir que... [+] Livre Nitro-collection | 8 €