L’étoffe Des Rêves, L'expo D'une Créatrice Révolutionnaire | Expo | Paris
L'exposition présente la plus importante collection de textiles coréens de la créatrice Lee Young-hee (1936 - 2018). Elle se passionna pour le « Hanbok », vêtement traditionnel des femmes coréennes fait d'une longue jupe portefeuille nouée sur la poitrine et d'une veste à longues manches arrondies, qu'elle va sans cesse moderniser. Accompagnée de Seok Ju-seon, spécialiste de l'histoire du costume, elles vont recréer à partir de peintures anciennes de la période Choson (1394-1910), des pièces historiques et des costumes de cour en respectant les techniques de fabrication de l'époque. Lee Young-hee en fait une vraie pièce de mode et présente une collection de prêt-à-porter à la Fashion Week de Paris en 1993 et participera à des défilés de Haute Couture jusqu'en 2016. L étoffe des rêves de lee young hee lim-ferlazzo. « L'Etoffe des Rêves de Lee Young-Hee » met en lumière la précision et la finesse du vêtement à travers des pièces fascinantes aux matières d'exception. Grâce à son talent, la créatrice a su dévoiler une Corée moderne et décomplexée, fière de son passé et de sa tradition raffinée.
L Étoffe Des Rêves De Lee Young Here To Go
L Étoffe Des Rêves De Lee Young Here To Read
04 Dec Musée national des arts asiatiques – Guimet 6, place d'Iéna 75116 Paris Du mercredi 4 décembre 2019 au lundi 9 mars 2020 Grâce à une exceptionnelle donation textile, le MNAAG devient le récipiendaire de la plus importante collection au monde de textiles coréens en dehors de la Corée. L étoffe des rêves de lee young here to read. Consacrée par son pays comme la plus grande figure de la mode coréenne, Lee Young-hee (1936-2018) a propulsé sur la scène internationale l'image d'une Corée moderne et décomplexée, fière de son illustre passé et de sa tradition raffinée. Puisant son inspiration et sa philosophie dans le hanbok, le vêtement traditionnel des femmes coréennes, son art s'épanouit dans une modernité sans cesse renouvelée, passant de la parfaite maîtrise des formes traditionnelles aux figures aériennes d'un hanbok libéré. Lee Young-hee entame une carrière de couturière-styliste presque par hasard. Le vêtement coréen va rapidement devenir une passion qu'elle approfondit par des recherches historiques menées avec Seok Ju-seon, spécialiste reconnue de l'histoire du costume.
A nouveau, celle-ci témoigne de la politique dynamique du musée dans la présentation toujours renouvelée du monde asiatique dans sa globalité. Cette quasi rétrospective permet d'appréhender le travail pluriel de Lee Young-Hee par deux typologies clairement séparées au sein de l'exposition: son travail de "re-création" du costume traditionnel coréen puis ses interprétations personnelles de ce dernier. Ce parti-pris crée une certaine dichotomie en présentant une dimension plus historique, l'autre davantage esthétique. De la reconstitution… Coloriste hors-pair, elle favorise l'emploi des teintures naturelles, comme l'indigo, qu'elle applique sur une sélection raffinée de matériaux traditionnels issus de fibres naturelles (comme la ramie, la fibre d'ananas ou le lin) ou animales (la soie essentiellement). L’étoffe des rêves de Lee Young-hee Séoul-Paris – Sakartonn. Finesse et transparence dictent ses choix. La présentation met d'ailleurs très bien en exergue ces qualités en faisant flotter les jeogori (veste qui compose le costume traditionnel coréen) comme des mirages d'insectes volants ou d'oiseaux.