July 31, 2024
III] Le bonheur ne dépend pas seulement de nous, mais aussi des circonstances extérieures. Pour cela, nous verrons en suivant que le bonheur ne dépend pas seulement de nous, mais aussi des circonstances extérieures, tout en nous conformant au point de vue de Hobbes. En effet, pour Hobbes le bonheur c'est la liberté qui se manifeste en nous par une augmentation de puissance. Cette puissance vitale est exprimée à travers notre conatus, c'est-à-dire à travers notre désir de persévérer dans l'existence. Cette liberté s'éprouve quand on est joyeux, notre puissance vitale augmente alors. Pour éprouver de la liberté, il faut être spontané, si nous sommes spontanés, nous sommes alors heureux. Cependant, dans certaines circonstances nous ne sommes pas spontanés, par exemple en cours car nous ne nous sentons pas libres, exceptés ceux qui aiment apprendre. Le bonheur dépendrait alors de nous, de ce que nous aimons nous rendant alors spontanés, mais aussi des circonstances extérieures qui nous entourent, puisque selon le lieu où nous nous trouvons et nos goûts, notre spontanéité va différer, c'est-à-dire qu'elle sera présente nous rendant dans ce cas heureux, ou bien ne sera pas présente nous empêchant alors d'être heureux.

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Notre activité philosophique montre que nous faisons partie de cette frange. Il nous appartient donc premièrement d'agir pour que ces circonstances suffisamment favorables que nous avons s'étendent à tous les êtres humains. C'est l'action politique et morale qui rend possible le bonheur: il faut trouver une juste milieu entre solidarité imposée collectivement et libertés individuelles. Deuxièmement il nous faut examiner en quoi ayant accès à cette condition nécessaire il est possible ou non d'être heureux. III - L'ataraxie dépend en grande partie de nous et permet d'échapper aux circonstances malheureuses. A - Préambule. Avant donc d'examiner l'action sociale qui permettrait d'élargir les conditions favorables rendant possible le bonheur, il convient de se demander si nous qui avons accès à ces conditions favorables pouvons être heureux ou non. Les philosophies antiques eudémonistes telles que le stoïcisme et l'épicurisme nous offrent visiblement des moyens de découvrir un état de bonheur durable qui dépend de nous.

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C'est ainsi, qu'il faudrait apprendre par nous-mêmes à raisonner de manière optimiste, à mettre de la bonne volonté dans les pires situation qu'il soit, en utilisant notre plus grande liberté qu'est le mouvement pour réussir à atteindre le bonheur face à des évènements extérieures dont nous n'avons aucun pouvoir. C'est notre manière d'être qui jouera alors un rôle majeur dans notre atteinte du bonheur, il faut apprendre à raisonner comme nous l'a montré Hobbes précédemment....

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De plus, la liberté selon Hobbes est d'abord question de mouvement. En effet, quand la pensée s'arrête, quand on ne comprend pas, la pensée n'est plus en mouvement. Ainsi, si être le libre, c'est être heureux, alors pour atteindre le bonheur, il faut être en mouvement. En effet, notre conatus pourra influer grâce au mouvement, car sans mouvement notre désir de persévérer dans l'existence serait inexistant. Cependant, la liberté ne se limite pas qu'à ça. En effet, pour Hobbes, selon l'état dans lequel nous vivons, notre bonheur va différer. Dans un état dit de nature, c'est-à-dire un état dans lequel les lois ne sont pas appliquées, nous ne pouvons qu'aboutir le plus souvent à une guerre civil. Nous avons tendance a penser que les lois sont des obstacles nuisant à notre liberté. Cependant, sans loi nous serions impuissant, nous passerions notre temps à nous soucier de notre sécurité en suspectant tout le monde, nous aurions constamment peur de la peur violente. Ainsi, dans un état de nature, c'est-à-dire sans loi nos conatus seraient confrontés les uns aux autres généralement dans une situation de conflit, menant alors à une guerre civil, nous chercherions alors la sécurité.
D'autre part ma volonté peut discipliner le désir, de manière à ce que je ne m'intéresse plus qu'à des choses qui dépendent de moi. Ainsi je ne serai plus rendu malheureux par des circonstances extérieures qui ne sont pas conformes à ce que j'attendais, mais sur lesquelles je n'ai aucun pouvoir. C'est là le secret du bonheur, ainsi présenté par Epictète: Pour lire la suite, téléchargez l'ouvrage les Notions de Philosophie!
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