July 31, 2024

Fosse 4 de Vermelles avec aérateurs sur le toit Fosse 3 Noeux Ces bains-douches n'existaient pas au XIX ème siècle. Le mineur rentrait chez lui pour se laver. Cette salle est un acquis pour les mineurs. Les lavabos étaient réservés aux ouvriers, on parle de "Bains-Douches ouvriers". Les contre-maîtres et autres supérieurs possédaient leur propre salle. Il reste encore beaucoup de ces bains-douches car le bâtiment était facilement réutilisable après l'exploitation et offrait un beau volume dans de nouvelles fonctions. Le mineur une fois remonté, sa lampe déposée, passait par les lavabos. Tous les mineurs étaient sous les douches en file indienne et se frottaient le dos. Le premier, une fois lavé, allait laver celui du dernier de la file. Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM Salle des pendus, lavabos, bains-douches Les mineurs remontant du fond n'ont jamais dit qu'ils se rendaient à la « salle des pendus ». C'est une pure invention des journalistes, friands de néologismes, en découvrant ces défroques suspendues.

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Des milliers de paniers Cette immense salle des pendus était le vestiaire des mineurs. Très haute, des milliers de chaînes permettaient aux mineurs (grâce à un système de poulie) de monter ou de descendre leurs vêtements situés dans des paniers suspendus au plafond. Un numéro se retrouvait au point d'accrochage de chaque chaîne permettant au mineur de retrouver ses affaires. Ce numéro était celui qu'il recevait à son entrée à la mine. Ce système de panier suspendu se retrouve dans pratiquement toutes les mines, il permetait de gagner de la place mais également aux vêtements, suspendus en hauteur, de sécher plus rapidement. La salle des pendus, une série photo publiée en 2012. Couloir de la salle des pendus Casier pour les effets personnels Les chaines des paniers Crochet avec porte savon Rayon de lumière dans la salle des pendus Les habits hissés en hauteur pouvaient sécher Le plafond Immense salle des pendus Cette salle comptait des milliers de paniers Contre-jour

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MAI L M J V S D 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 JUIN JUILLET AOUT SEPTEMBRE DIMANCHES PRINTEMPS AUTOMNE 14h - 18h DIMANCHES ÉTÉ Ancien vestiaire, la salle des pendus tire son nom du système de poulies et de chaînes permettant aux mineurs d'y suspendre leurs vêtements. Cette installation était plus pratique que des armoires, car les habits ainsi suspendus séchaient plus rapidement; elle facilitait aussi le nettoyage des sols. Chaque mineur disposait de sa propre chaîne fermée à l'aide d'un cadenas.

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Depuis 2008, Boltanski recueille les pulsations cardiaques des visiteurs qui le désirent et les archive là-bas. Boîtes à souvenirs Présente également au sein de l'exposition, l'imposante installation Les Registres du Grand-Hornu a été conçue pour le MAC's en 1997. Elle est depuis devenue une œuvre emblématique du musée. 3500 boîtes à biscuits sont empilées contre le mur des anciens magasins aux foins et étiquetées avec les noms des ouvriers ayant travaillé dans les charbonnages de la région. Un travail de mémoire conséquent, dans lequel l'importance des noms prime. Pour Christian Boltanski, nommer quelqu'un, c'est lui donner la dignité d'être humain, c'est lui reconnaître qu'il est ou a été humain, avant d'être peu à peu usé par le processus industriel. Un moment fort de Mons 2015. Une exposition de Christian Boltanski est présentée au Mac's, le Musée des arts contemporains, situé au Grand-Hornu. Christian Boltanski est né en France en 1944, d'une mère française et d'un père juif d'origine russe.

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Les personnes sont nommées. Elles sont des individus disparus, mais dont les noms subsistent. Prononcer le nom, regarder la photo d'une personne la fait surgir de l'oubli. Face à l'œuvre, j'ai pensé aux hiéroglyphes gravés sur les murs des temples égyptiens. Dans l'Egypte pharaonique, le mot était un être vivant. Il suffisait de le prononcer pour que la réalité qu'il désigne se mette à exister et même poser le regard sur l'idéogramme était suffisant. Les Registres du Grand-Hornu avec les noms et les photos des mineurs permettent-ils de rappeler d'entre les morts tous ces disparus? La tentative s'avère vaine, car après deux ou trois générations, la personne disparaît à jamais de toute mémoire. Après, la dernière œuvre du circuit, présente une montagne de vêtements noirs. Elle ressemble à un terril, à une fosse commune ou un charnier. Les hommes et les femmes ont perdu toute identité. Il ne s'agit plus d'individus comme dans la première oeuvre du parcours, mais d'une collectivité d'anonymes.

Il est effrayant de penser que le compteur s'arrêtera à la mort de la personne.
Docteur Coutie Marseille