August 1, 2024

Tous ces éléments participant à la mise en scène sont donc particulièrement réfléchis? Rien n'est laissé au hasard. Tous les symboles ont été pensés pour marquer le retour de la Russie et de son chef de l'Etat sur la scène internationale. C'est aussi la mise en scène d'une sorte d'affrontement avec le monde occidental et les Etats-Unis par l'intermédiaire de l'Ukraine. Vous évoquiez la mise en scène d'un « pouvoir sans partage ». La scène afghane face à l'exil. Cela renferme aussi cette image d'un homme seul décisionnaire? Je vais peut-être faire une hypothèse qui est trop lourde mais Vladimir Poutine, il l'a bien montré dans ses discours, est obnubilé par l'histoire de la Russie et son inscription dans l'histoire. Là, on a le sentiment qu'il peut se hisser à la hauteur des dirigeants historiques de la Russie qui, par le passé, ont exercé le pouvoir de façon personnalisée et autoritaire. On a presque ce sentiment qu'il essaye de s'inscrire dans cette lignée des dirigeants russes et soviétiques.

Le Pouvoir Sur Scène

C'est lors d'une allocution télévisée très solennelle que Vladimir Poutine a officiellement annoncé le début de son « opération militaire » en Ukraine. Diffusées dans la nuit de mercredi à jeudi, les images​ montrent le président russe attablé à son bureau, ferme et impassible, entouré de part et d'autre de drapeaux aux couleurs de son pays. Une prise de parole lourde de sens, aussi bien dans le discours que dans sa mise en scène. [Opinion] Le Canada isolé sur la scène internationale? | Le Devoir. En début de semaine, une autre séquence avait marqué les esprits. Celle de Vladimir Poutine particulièrement autoritaire et brusque lors de son conseil de sécurité, en témoignent des images relayées par BFMTV. On se souvient également de la rencontre entre le président russe et Emmanuel Macron la semaine dernière, autour d'une table démesurément longue et une ambiance glaciale. Des apparitions particulièrement orchestrées et réfléchies qui témoignent d'un durcissement notable du ton du président russe ces dernières semaines, tout comme une maîtrise de la mise en scène.

Cette visite en Chine était la première d'un Haut-Commissaire aux droits de l'homme en 17 ans. Elle fait suite à d'âpres négociations entre l'ONU et Pékin. Michelle Bachelet s'est rendue au Xinjiang dans la capitale régionale, Urumqi, et dit avoir visité dans la ville de Kashgar une prison, où elle a notamment vu des prisonniers, décrivant son accès comme " assez ouvert, assez transparent ". Le gouvernement du Xinjiang lui a, selon elle, assuré que le réseau de " centres de formation professionnelle " avait été " démantelé ". Le pouvoir sur scène. Michelle Bachelet a déclaré avoir visité l'un de ces anciens centres. Les détails de sa visite n'ont pas été rendus publics. L'ex-présidente chilienne, au nom de la situation épidémique en Chine, était dans une bulle sanitaire qui l'a tenue à l'écart de la presse étrangère. Opinions La chronique de Christian Gollier Par Christian Gollier, directeur de la Toulouse School of Economics Chronique Christophe Donner Détours de France Eric Chol La chronique de Jean-Laurent Cassely Jean-Laurent Cassely
Plaque Commémorative Personnalisée